Nous avions l’habitude d’avoir nos propres machines/jouets préférés quand nous étions jeunes, l’amour des machines et des jouets reste toujours avec nous. L’une des machines préférées dont on parle ces jours-ci sont les drones. Chaque fois que je vois un drone, j’ai envie d’en posséder un, mais que faire si je peux construire le mien ? Avec les améliorations apportées aux batteries, au design et aux puces, les gens ont trouvé de plus en plus de cas d’utilisation des drones. L’interview d’aujourd’hui est réalisée avec une personne qui est ingénieur en planification de réseau de profession, mais qui aime le matériel et les machines. Sa passion l’a poussé à concevoir des drones à la maison.
Pour commencer Rob, voudriez-vous permettre à nos lecteurs d’en savoir plus sur vous, votre parcours, vos intérêts ?
Je suis un expert en matière de fibre à domicile (FTTH) travaillant avec un opérateur de premier plan, alors qu’il déploie la FTTH dans sa zone de service en Inde. Mon exposition à la technologie sans fil 4G a suscité mon intérêt pour déterminer ce qui serait nécessaire pour contrôler et faire voler un drone d’une nouvelle manière en utilisant le réseau public sans fil au lieu d’utiliser la méthode actuelle de contrôle et de vol d’un drone à l’aide d’un émetteur et d’un récepteur RF. Pourquoi ? L’émetteur RF actuellement utilisé est limité en distance et à faible bande passante. Je voulais repousser les limites et pouvoir voler sur de longues distances et être en mesure d’expérimenter et d’explorer les avantages de la bande passante toujours plus élevée de la dernière technologie. Surtout, je voulais prouver que c’était possible.
Merci Rob c’est intéressant en effet les drones à longue portée
Alors comment vous est venue l’idée de concevoir votre propre drone ? Comment s’est passé la construction de votre premier drone ? A-t-il volé du premier coup ?
Internet a libéré mon imagination. Il m’a permis d’apprendre des choses rapidement et il a allumé un feu en moi qui m’a donné le pouvoir de « l’art du possible ». Fabriquer le drone était la partie la plus facile. Mettre en place la théorie et les composants qui permettraient d’établir une communication 4G a fourni l’élan qui m’a poussé à faire ce travail. Je savais que la 3G n’offrait pas une latence suffisante, mais la 4G était inférieure aux 100 ms requises pour les signaux de commande et devait théoriquement fonctionner. Les essais et les erreurs, bien que frustrants au début, ont finalement fonctionné ! J’ai réussi à le faire fonctionner en utilisant un Raspberry Pi3 et des modems USB 4G avec des pilotes Linux. J’ai appris Linux du jour au lendemain pour faire cela (je l’ai appris sur Youtube !). Le moment décisif a été lorsque j’ai armé et démarré les moteurs la toute première fois à distance via la connexion 4G en utilisant le bouton de mon joystick !